28.4.06

La chasse aux subsides

L’art ne vit pas de l’air du temps ! La qualité a un coût…

Maintenir une programmation de haut niveau et payer les salariés du Festival, permanents ou intermittents, sans pour autant exiger des prix d’entrée prohibitifs : tel est le défi auquel doivent répondre les responsables de Labeaume en Musiques, Philippe Piroud en tête.

Alors d’où vient l’argent ?
Des entrées payantes tout d’abord. Département et Région apportent ensuite leur aide. Celle-ci a fait l’objet d’une convention sur trois ans assurant une certaine continuité de trésorerie. Les fonds européens ? La manne s’est tarie… L’aide des communes ? Labeaume fait beaucoup, mais ne fait que ce qu’elle peut.

Pour les quartiers d’hiver, la grande majorité des communes qui accueillent un événement contribuent à hauteur de 350 € alors que le coût du moindre concert se monte à 1 500 €… et beaucoup plus pour les grandes formations.

Le club d’entreprises ? Certes, c’est un apport non négligeable mais qui est encore mal connu donc peu développé.
Pourtant comme l’explique le directeur de l’entreprise Melvita Cosm, c’est un accord gagnant gagnant : un peu d’air pour le Festival, un label « culture » pour l’entreprise, le tout pour une somme modique, 1 000 € qui, après déduction fiscale, ne coûtent en fait que 400 € à l’entreprise.
A bon entendeur…

Jean Férole (Dauphiné Libéré du 25/04/06)

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