12.8.05

Concert du 12 aôut 2005. Pompei Mysterium


Il ne faut pas se tromper de direction...
Hier pour le concert de Gustav Leonhardt, il fallait prendre à droite, ce soir direction le Théâtre de verdure.


Peut-être n'avez-vous pas fait attention en arrivant, mais Labeaume est jumelé avec un village Suisse.

La commune de Soral est constituée de deux territoires bien distincts, reliés entre eux par la route. Elle est entourée d'Avusy, Laconnex, Bernex, Perly-Certoux et partage une frontière de plusieurs kilomètres avec le département français voisin de Haute-Savoie.

Soral compte 618 habitants, les Soraliens, sa superficie est de 292,40 hectares dont le point culminant se situe à 456 mètres.



Commune essentiellement paysanne, Soral ne cultive pas que ses terres agricoles et ses vignes. Elle privilégie les artistes et les artisans d'art qui se sont établis sur son territoire, ainsi que les nombreuses activités culturelles qui s'y épanouissent.* Une importante entreprise de transports y est installée, ainsi qu'un home pour personnes âgées et 3 cafés-restaurants.

Site de Soral

* ça ne vous rappelle pas un autre petit village de la basse Ardèche, par hazard ?
La musique à Labeaume, ça ne date pas d'hier. Les Compagnons de la Chanson sont venus il y a très longtemps à Labeaume et Charlie Tourre avait eu beaucoup de mal a accueillir un public venu en force à l'époque...


Il n'y a pas de trop petites mains pour aider les organisateurs du Festival !


Stefano Di Fraia mène la bande à la fin de la répétition.


... et Giovanni Migliaccio ferme le banc !

Le 20 novembre, le Neapolis ensemble, qui avait joué à Labeaume l'an passé, reviendra pendant les quartiers d'hiver. Il est constitué de 3 des musiciens qui vont jouer ce soir : Wally (violoncelle), Roberto (flûte) et Raffaele (percussions).


Les timbales ont été apportées par Jérome Constant de l'Ecole départementale de Musique.
L'orgue a été prêté par Valéry Hinbernon organiste à l'église Catholique de Privas.


Jeux de lumières sur le jeu d'orgue !


La montagne illuminée


Une partie des festivaliers. Ce soir ils sont plus de 400.



Que savons-nous de la manière de vivre la religion dans l'Italie du Sud ? Sauf à s'être retrouvé au centre d'une procession en Pouilles ou en Calabre, comment imaginer, ces instants d'intense ferveur où le païen se mêle étroitement au sacré. La religion y est non seulement recueillement, mais aussi libération, rage, espoir...

Et la musique en porte la trace : imprégnée de violence et très rythmée, comme La tammuriata ou la pizzica tarantata, "mère" de toutes les tarentelles, qui ne sont rien d’autres que des invocations aux saints, jouées et chantées sur des rythmes effrénés et souvent hypnotiques. C’est à la reproduction sur scène de ce qu’on peut entendre lors des pèlerinages en Italie du Sud que nous invite Pompei Mysterium...
Un concert de musique religieuse et non un concert de musique d'église... ne vous y trompez pas !
Le répertoire est tiré des traditions musicales des régions de l’Italie du Sud et des îles: la Campanie, la Calabre, les Pouilles, la Basilicata, la Sicile et la Sardaigne. Ce sont des chants sacrés, des chants de dévotion, des inédits pour la plupart ou des morceaux très peu exécutés en public, venus de très loin dans le temps, de mondes païens et ruraux, de ces mondes anciens qui nous permettent de faire vibrer encore aujourd’hui nos racines et de retrouver des émotions archaïques, liées profondément à la terre.

Stefano Di Fraia

Ce concert est un hommage que le chanteur Stefano Di Fraia, issu de la tradition du chant lyrique, de la musique ancienne et de la musique classique en général, veut rendre à la culture musicale traditionnelle de l’Italie du Sud. Sa voix, suspendue entre le registre de ténor dramatique et celui de baryton, est accompagnée par cinq musiciens qui jouent toute sorte d’instruments, provenant de cultures musicales différentes.


Raffaelle Filaci
L’apport des percussions est très important. Il y en a un grand nombre, pour reproduire et retrouver les sons profonds de la terre.


Giovanni Migliaccio
Le répertoire est tiré des traditions musicales des régions de l’Italie du Sud et des îles : la Campanie, la Calabre, les Pouilles, la Basilicata, la Sicile et la Sardaigne. Ce sont des chants sacrés, des chants de dévotion, des inédits pour la plupart ou des morceaux très peu exécutés en public, venus de très loin dans le temps, de mondes païens et ruraux.



A la base de cette création il y a beaucoup d'arguments, au niveau strictement musical et sur la nécessité de réaliser aujourd'hui un tel projet ; les éléments musicologiques et anthropologiques sont les deux points de repère fondamentaux. Il est très important, pour nous, de mettre en avant la façon de vivre la religion dans l'Italie du Sud, où la croyance s’entrelace au monde païen de Grande Grèce, au culte de Dionysos et de la Mater Dolorosa, à la magie, ce qui fait que notre concert est un concert de musique religieuse et non un concert de musique d'église.





Roberto Natullo


Guiseppe Di Capua







Le théâtre de verdure embrasé








Paparazzi...








Raffaelle est un extraordinaire percussionniste













C'est déja fini...
Après la soirée de la veille venue des froids nordiques, les napolitains ont chauffé un public enthousiaste !

Bis repetitam

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