31.8.07


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25.8.07

Le festival 2007 s'achève


C'est enfin le moment pour les bénévoles de se défouler un peu.

Petit retour en arriere

C'est elle qui le dit
(cliquez ici et sur le titre pour avoir la suite)
" J'ai vraiment de bonnes raisons de venir chanter au Festival de Labeaume ! Oserais-je dire que c'est pour moi revenir aux sources de l'Ardèche, de la Beaume en particulier. Et oui…Petite fille, je venais m'y baigner avec mes chers grands-parents ! "

Video Ti'Fanfare et Slonovski Bal

Prochainement... sur le blog

Place comble pour le concert de cloture





















C'est devenu un rituel, les bénévoles du festival cloturent en montant sur scène. Etl a fanfare est partie jouer au milieu du public.
(Un clic sur une photo permet de l'agrandir)

Philippe, voila un de tes bénévoles intelligent

Paul sait se relaxer, avant l'effort !
(Dans quelques minutes il portera le badge des partenaires du festival en un rapide aller-retour devant le public)









Comment clore six semaines de festival après 11 concerts, un ballet, un film ? En musique, cela va de soi ! Alors, un 12ème concert ?

Non, une fête débridée, annoncée dès 19 h ce vendredi 24 août par la Ti’Fanfare des Vans qui, comme le joueur de flûte de Hamelin, a ouvert la route à la foule une heure durant à travers les ruelles du vieux village de Labeaume.





Puis, jusqu’à point d’heure, la folie orientale de la fanfare Slonovski Bal.

Rien de tel pour terminer dans la joie une 11ème édition riche de diversité et de talents. Bonne occasion aussi pour Philippe Piroud de rendre hommage à l’armée des bénévoles de tous âges sans qui le festival ne pourrait exister.

Adieu donc 2007 !

Mais rendez-vous est déjà pris pour le samedi 22 septembre à 17 h 30 au domaine de Rochemure à Jaujac pour la reprise des « Chemins de musique » avec le Quatuor Barbaroque et les quatre saisons de Piazzola.

Bouffons à l’ancienne. Les Monts du Reuil.

C’est une histoire qui fait sourire aujourd’hui. Nous sommes en 1752 à Paris. La troupe italienne des Bouffons vient de représenter l’opéra de Pergolèse « La servante maîtresse ».

Jean-jacques Rousseau applaudit à l’opéra italien. Les partisans de l’opéra français, illustré par Rameau, ripostent.



Labeaume en Musiques, 23 août 2007 : la troupe « Les Monts du Reuil » s’immisce dans la querelle. Musiciens, ils joueront cette musique italienne abhorrée, mais en jouant faux, de guingois, bref, un sabotage en règle.

Pari risqué que de mélanger jeu théâtral et interprétation musicale, de juxtaposer histoire avec un grand H à travers les discours passionnés de Rousseau et D’Alembert et l’interprétation de Lully, Rameau ou Pergolèse.

Pari réussi pour ces jeunes dont on ne sait s’il fait parler de troupe d’acteurs ou d’ensemble musical. Avec eux, les Bouffons se retirent de Paris puis y reviennent et Rousseau, tout en rendant hommage à la musique instrumentale de Rameau, reconnaît la langue italienne comme la seule qui convienne au chant.



La troupe se fait pédagogue pour illustrer les propos des philosophes concernant les diverses manières de conduire un récitatif, mais le plaisir vient surtout de la musicalité des interprétations. Mention spéciale pour Benjamin Alunni, jeune baryton plein de talent. A ses côtés la violoncelliste Pauline Warnier et la claveciniste Hélène Clerc, aussi solides dans la basse chiffrée que brillantes dans les rares moments où les violons leur concèdent la vedette. Aux violons baroques Anne-Violaine Caillaux et Marie-Aude Guyon.
Beau spectacle mis en scène par Christian-David Meslé et très apprécié par un public un peu restreint mais enthousiaste.

Les absents ont toujours tort…

Jean Férole, texte et photos


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