Derniers concerts pour cette onzième édition
Débuté le 19 juillet avec Diva Opéra, le festival de Labeaume en Musiques va se refermer. Entre temps, les jeudis et vendredis, malgré les caprices du temps, quatorze concerts auront émaillés l’été labeaumois, présentés sur la rivière, au Théâtre de verdure, au clos de Burnou, à l’église ou encore à la blache du père Justin.Pour ces deux derniers concerts, le festival a choisi l’église pour le 23 août et investi la place du village pour son dernier « opus ». La place du Sablas, ombragée par des platanes centenaires où débouchent les ruelles étroites et tortueuses, labyrinthe d’architecture rustique, fruit de l’ingéniosité constructive des anciens habitants. Cette place qui parfois, l’automne venu, est submergé par la rivière en crue…Ce 24 août la rivière sera sagement dans son lit et ce sont les musiciens de l’ensemble Slonovski Bal qui la berceront.
Quoi de plus beau que de pouvoir mêler la musique et le théâtre ? L’ensemble Les Monts du Reuil : deux violonistes,une claveciniste, une violoncelliste et un baryton seront les interprètes des musiques de Rameau et Pergolèse. Les musiciens ou le chanteur deviennent acteurs, pédagogues aussi et comiques parfois grâce à la verve d’un Rousseau, d’un Diderot ou d’un Grimm.
« La Querelle des Bouffons » est un excellent support : deux ans de l’histoire de musiques à Paris opposant les défenseurs de la musiques Française à ceux de la musique italienne. À l’église de Labeaume, ce jeudi 23 août les mots s’échangeront entre accord et désaccord, parfois complice souvent contradictoire.
Quelle meilleure façon de clore un festival que de la faire en fanfare ?
Slonovski Bal, le bal des éléphants en serbe, c'est l'histoire d'un vent parfumé venu des balkans, du formidable brassage des cultures européenne, slave et orientale, qui nous ont apporté une tradition de fanfare unique au monde. Tubas et percus accompagnent le chant des accordéons, trompettes et saxos dans une musique endiablée et virevoltante rappelant la musique des films de Kusturica. Le Slonovski, riche de ses expériences aux côtés de Bratsch ou des jazzmen Bojan Z, Karim Ziad ou Julien Lourau, traverse l'Europe propulsé par l'inépuisable énergie des Coceks, Sasa et autres Kolos endiablés, soufflant plus en avant ce vent métis de l'orient vers l'occident.
crédit photo Laes Otypka
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