La nouvelle extension de parking permet de recevoir davantage de visiteurs et de festivaliers
La plage est encore vide, pour la répétition.
Didier Beauvalet au réglage du son…
"Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous." C’est par quelques notes de cette chanson de Barbara, un clin d’œil au public ? que Richard Galliano et son sextet ont conclu la 1ère partie de leur représentation ce jeudi 12 août. Une constellation d’éléments propices est apparue pour créer un espace magique en ces trop courts instants.
Les organisateurs avaient régulé à la perfection, par le biais d’opportunes navettes, la noria de véhicules qui avaient investi le village dès 19h. Les spectateurs, nombreux,
apportaient une note colorée à la plage avec force coussins et pliants. Accordéon, violons, contre basse et violoncelle surent enchanter l’assistance. Bien sûr, Bach avec l’instrument des bals musettes peut déconcerter. Mais le talent du virtuose du piano à bretelles a ébloui tant les mélomanes avertis que les profanes.
Comme le dit avec modestie et humour le maestro : « J’interprète les partitions pour hautbois avec mon accordéon ». Et puis à Labeaume, foin de l’atmosphère compassée des concerts de musique classique. Les partitions volent au gré du vent et se retrouvent à l’eau. Un technicien plonge pour les restituer aux artistes. Cela aussi, c’est le spectacle !
Daniel Mayet, pour le Dauphiné Libéré.
Guy, je ne suis pas certain que tu ais mis assez de pinces à linge. Il y aura du mistral ce soir…
Et si on allait se restaurer avant le concert ? Marie accompagne les musiciens.
La contrebasse de Stéphane Logerot
Sacha et Maud sont ce soir à la boutique |
Manon ne fait pas la timide, dit Paul… |
La plage continue de se remplir. Il y aura 1370 festivaliers ce soir pour le concert de Richard Galliano |
Trois questions à Richard Galliano
Quel est, selon vous, le dénominateur commun entre Galliano, Bach et Piazzola ?
Bach est le père de tous les musiciens, l’inventeur de la musique polyphonique. Piazzola était amoureux de la musique de Bach. Il appréciait, comme moi, cette musique simple, sans clinquant. L’accordéon est un instrument portatif et expressif qui convient. Il faut éviter, cependant les grandes orgues et privilégier les pièces pour violon et flute. Mon disque a un gros succès. Ainsi, je réalise un rêve d’adolescent. Il arrive au moment opportun. Les gens sont prêts à écouter. J’aime toutes les bonnes musiques. C’est la liberté.
Comment avez-vous vécu le concert de ce soir, à Labeaume ?
Le lieu est magique, tant pour le décor que les sonorités. La roche renvoie des sons clairs et purs. Le travail du sonorisateur, Didier Beauvalet est excellent. Le vent, cela fait partie de la vie. La musique sur scène est pleine d’imprévus, à la différence des enregistrements. Ce n’est pas le confort. J’étais heureux de partager ces moments de fragilité. Ce n’est pas de la virtuosité, ce n’est pas du déballage technique, mais cela favorise l’écoute.
Dix mots pour définir l’accordéon ?
Respiration, stéréo, âme, lame, éventail, unisson, voyage, poids, musette, sheng (orgue à bouche chinois, ancêtre de l’accordéon datant de 2000 ans avant Jésus Christ).
Marie en grande discussion avec Stéphane Logerot
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