4.8.07

Concert de chambre au Clos de Burnou. Ensemble Ricercare.

Prenez Fabrice Bihan, violoncelliste et invité régulier du festival été comme hiver. Ajoutez lui cinq compagnon à cordes. Convoquez Brahms et Bach, placez le tout dans un site enchanteur, laissez agir et savourez !

Ricercare qui signifie “chercher“ en italien, est tout à la fois une "bande" de copains pour la convivialité et le velouté de la musique et une bande de sacrés virtuoses qui ont en commun un sens inné de "la belle ouvrage"… Une première à Labeaume dont la suite -nous le parions- sera à l'image de cet ensemble et de son instigateur : un feu d'artifice musical !




Les scouts ont donné un coup de main aux bénévoles toute la semaine. Merci !




Gilles ça sert à quoi cet instrument pour régler l'éclairage ?



Le superbe décor ruiniforme du clos de Burnou







Gilles au réglage des lumières



Brigitte, assure... la sécurité !



Installation de la lumière sur le chemin qui mène du parking au Clos de Burnou.







Le livre des 10 ans de Labeaume. Plongée ethnographique dans les origines et l'organisation des 10 premières saisons estivales.

Champagne !



Christophe Reynouard et son excellent viognier à l'entracte.

Héritages

Vendredi 3 juillet 2007, au Clos de Burnou, Labeaume en Musiques revenait à l’un de ses fondamentaux : la musique de chambre.

Au programme, les 2 sextuors de Brahms par « Ricercare », l’ensemble formé autour du violoncelliste Fabrice Bihan.

Pour justifier le nom donné à l’ensemble, le concert s’ouvrait sur le ricercare de l’offrande musicale de Bach.

Comme le rappelait le 1er violon Jacques Saint-Yves, de la grande polyphonie vocale du 16ème siècle, dont s’inspire l’écriture instrumentale d’un ricercare, à Bach, puis de Bach à Brahms s’établit une filiation évidente et revendiquée.

Suivait le sextuor n° 2 opus 36, le plus complexe, le plus inspiré par l’héritage de Bach. La seconde partie du concert était consacrée au sextuor n°1 opus 36 dans lequel Brahms exprime davantage son âme romantique et son attachement pour les musiques populaires d’Europe centrale.

Très belle exécution pleine de vie, de vigueur corporelle et de joie de jouer, mais aussi marquée du sceau du travail d’horlogerie que l’on attend de jeunes chambristes pleins de talent. J Férole.




Brigitte et Marie s'accordent quelques instants de plaisir musical bien mérité, pendant que Philippe mitraille.






Fabrice Bihan et Nicolas Saint-Yves

Fabrice Bihan commence ses études musicales à l'âge de 5 ans à l'ENM d'Arras. Entré à l'âge de 8 ans dans la classe de violoncelle de Pierre Champagne, il remporte en 1997 une médaille d'or avec les félicitations du jury en violoncelle.

Avec le même professeur, il remporte un premier prix, premier nommé avec les félicitations du jury, au concours centralisé de la ville de Paris. Il travaille ensuite auprès de Florian Lauridon au CNR d'Aubervilliers, avant de rentre premier nommé, en 1998 au CNSM de Lyon dans la classe de Jean Deplace.

Il est déjà l'invité de plusieurs festival et plusieurs orchestres et aussi lauréat de divers concours tel que celui du Rotary Club d'Arras, des Beaux-Arts du Pas de Calais, du concours Bellan à Paris ainsi que du concours international de musique de chambre Marielle Nordmann à Arles.

Il s'intéresse beaucoup à d'autres formes artistiques dépassant le cadre purement musical. Sensibilisation, d'une part, enseignement d'autre part : Fabrice Bihan enseigne le violoncelle, la musique de chambre et dirige l’orchestre symphonique à l'ENM d'Arras.

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