16.7.05

Compte-rendu de la soirée du 15 juillet

Le directeur artistique du festival (par ailleurs chef du chœur des grenouilles) a eu fort à faire hier soir avec elles. En contrepartie les sangliers l'ont laissé tranquille cette fois-ci.

Pour nous, nous retrouvions avec plaisir le site magnifique du Chambon, et Bernard Tétu pour la troisième fois. Des relations particulières existent avec lui et Philippe Piroud n'y est pas pour rien (l'avez-vous déja entendu chanter ?)

Philippe nous avait concocté une soirée pleine d'imprévus (je pense à la fin du spectacle en particulier…).

Personne s'est perdu au retour vers Labeaume ! Merci aux éclairagistes qui ont eu fort à faire mais qui malheureusement n'ont pu couvrir les derniers mètres de leurs idées lumineuses.

L'absence du Maire de Labeaume, qui répond présent à toutes les soirées, fut remarquée par les connaisseurs. Charlie (pour ses nombreux amis) avait fort à faire avec un lumbago. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Peut-être faut-il qu'il pense à faire une cure aux Thermes de Neyrac-les-Bains ?!

Premières photos et commentaires depuis 17 h.

N'oubliez pas la soirée Bratsch jeudi 21 juillet 21h30 à la Turlure (apporter coussin ou chaise pliante).



Bratsch 25 ans ensemble ça se fête !


L'Ardèche au pont de Ruoms. Au fond à droite le rocher de Sampzon.


Le rocher de Sampzon.


Descente sur Labeaume, en bas le pont submersible sous lequel passe la Beaume.


et le regard du côté droit porte sur l'église et les falaises.


Quelques baigneurs s'attardent encore. Mais ce soir nous n'allons pas à la Turlure. Nous sommes attendu au Chambon. Il faut traverser le pont submersible...


Il faut prendre le chemin à droite, mais ne pas monter au Mas de la Vignasse (maison natale d'Alphonse Daudet).


Philippe Piroud est partout. Il accueille les premiers festivaliers. Pendant ce temps le Festival d'Alba qui démarre le 19 juillet nous offre le catalogue de ses spectacles. Un autre grand moment de l'été à Alba-la-Romaine. Un clic sur le titre pour voir le programme d'Alba cet été, sinon copiez le lien : http://www.comediedevalence.com/fr/festival/alba_la_romaine/


Les premiers arrivés. Magnifique falaise, vous ne trouvez-pas ?


Et la Beaume, comment la trouvez-vous ici? Il y a quelques années, les sangliers venaient boire pendant le spectacle, cette fois-ci Philippe veille au grain et nous n'en verrons pas !


Une vue générale du Chambon, l'endroit préféré du directeur artistique pour les concerts chantés sur la rivière. Le public est très près de la scène, mais hier soir ce fut parfois un peu juste et il fallait tendre l'oreille. Est-ce votre avis ? Qu'en pensez-vous Philippe ?

Sortez vos crayons pour réagir, ce blog est LE VOTRE !

Les bénévoles s'agitent pour votre plaisir.

Repos mérité et dîner sur le pouce pour nos éclairagistes. Une après-midi est nécessaire pour installer la scène et mettre les éclairages (y compris le long du chemin d'accès). Le festival n'existerait pas sans toutes ces mains bénévoles qui consacrent leurs vacances au succès de cette manifestation.

On prend des forces avant le spectacle.


Le site se remplit petit à petit.


Gonflé à bloc


Il faut gonfler le ballon avec 4 milles litres d'helium pour éclairer la plage du Chambon lors de l'entracte. Ce ballon est devenu le symbole du festival. Ouvrez les yeux.


Quel mauvais coup...


... sont-ils en train de vouloir nous jouer tous les deux (Bernard Tétu / Philippe Piroud). Réponse en fin de spectacle.

Billeterie sauvage ou nature ?


La soirée s'annonce chaude et sans nuage. Il est vrai que les spectacles sont souvent épargnés par les orages dans la région, mais pas toujours et en particulier ce soir du 17 août qui fut tragique pour un campeur à Labeaume...

Après la soirée Séduction, la soirée Rêverie

Grandes traditions sacrées et musiques de l'intimité.


Le pupitre attend Bernard Tétu sur La Beaume.

En face sous la falaise les choristes et Aurélien Bello (harpe) pour une soirée Voix de femmes et Harpe.

4 sopranos :
Claudia Karrasch
Myriam Lacroix-Amy
Sophie Lou
Catherine Renerte

et 5 altos :
Françoise Biscara
Anne Crabbe
Frédérique Dejoie
Thi-Lien Truong
Sophie Delaplane




Bernard Tétu exerce une triple activité de chef d'orchestre, de chef de choeur et de professeur de direction.
Fondateur en 1979 des Choeurs de l'Orchestre National de Lyon, il dirige de nombreux orchestres symphoniques et des ensembles de musique contemporaine ou de musique ancienne.
Il a notamment dirigé l'Orchestre de Bordeaux, l'Orchestre National de Lyon, les orchestres d'Auvergne, de Bretagne et de Provence Côte d'Azur, la Grande Ecurie et la Chambre du Roy, l'Orchestre de l'Opéra de Nancy, la Philharmonie de Lorraine...
Il est également très souvent sollicité à l'étranger (Allemagne, Belgique, Espagne, Angleterre, Pologne, Israël, Chine et Canada...).





Bernard Tétu dirige l'ensemble vocal professionnel Les Solistes de Lyon et les principaux choeurs professionnels français (Choeurs d'Opéra, Choeur de Radio-France, Groupe Vocal de France...).
Il est considéré aujourd'hui comme un des meilleurs interprètes de la musique romantique allemande et de la musique française des XIXè et XXè siècles.




Bernard Tétu dirige de drôles d'artistes.
La mort d'Ophélie Hector Berlioz.
C'est une ballade imitée de Shakespeare (Hamlet acte 4, sc.7) traduite par Ernest Legouvé et dédiée à la Comtesse d'Agoult.
Berlioz y campe un paysage sonore. Le changement d'atmosphère qui apparaît à la deuxième strophe introduit peu à peu le drame.
Berlioz s'avère fin dramaturge même dans une oeuvre aussi brève.


Photo A. Kupferminc

Photo A. Kupferminc

Photo A. Kupferminc

Photo A. Kupferminc



Mais que se passe-t-il ?
Ophélie finit d'exécuter son chant lorsque la partition lui échappant des mains tombe dans la Beaume (qui au passage en a vu passer d'autres par soirs de grand vent).

Mais comme cela ne suffit pas, Ophélie suit la partition et la voila elle-même dans l'eau.
Mais elle se noie !...

La foule de spectateurs - apparemment choquée - est tétanisée et laisse Ophélie sombrer dans l'eau noire...

Après cet instant, où le temps s'est momentanément figé, confondant Alto et Ophélie, le public reprend ses esprits.
Et vous, ça y est vous êtes remis(e) ?

Il fa falloir consoler Ophélie après sa douche froide. Chef de choeur et directeur artistique volent à son secours.

Y aura-t-il extinction... de voix ?
Certainement s'il traite ses solistes de cette façon !!! Vous ne croyez-pas ?


Souvenez-vous : le magnifique Hamlet de Kenneth Branagh en 1997.

La soirée fut magnifique...


Retour du Chambon, à travers la clairière.