Beta 2 d'Internet Explorer

J'ai testé la version 7 beta 2 d'Internet Explorer.
Très rapide, gestion du phising, onglets et gestion des flux RSS. Nette amélioration du navigateur, et possibilité de choisir d'autres moteurs de recherche que msn (on peut même mettre Google comme moteur par défaut !!). Blocage des fenêtres pop-up.Encore quelques bogues (affichage) et plantages intempestifs mais globalement fonctionnel... jusqu'au moment où je n'ai pu le relancer sans redémarrer (Aaaaahhh Windouze) !!!

Verdict: Encore trop instable. Il y a du boulot avant la version définitive ! Firefox propose tout cela depuis longtemps avec une stabilité étonnante et une meilleure interprétation des pages. Est-ce vraiment utile la vue en chemin de fer des pages visitées (gadget selon moi). A retenir la vitesse (nettement plus rapide que Firefox).

Accès au site . Menus en anglais.

Cependant je n'abandonnerai pas Firefox (1.5) qui me satisfait parfaitement et qui évoluera en version 2 dans l'été. Et puis les extensions pour Firefox sont nombreuses.

C'était mon quart d'heure "l'herbe est plus grasse dans le champ du voisin..."
Bonsoir.

Récupéré sur L'expansion.com :
La version bêta du nouveau navigateur de Microsoft révèle des vulnérabilités. Etrange, pour un logiciel dont l'un des objectifs est précisément la sécurité. Du côté des fonctionnalités, la firme de Redmond ne nous offre rien de bien nouveau.

Il n'aura pas fallu bien longtemps, quarante-huit heures à peine, pour que des petits malins décèlent les premières failles de l'IE 7, le tout nouveau navigateur de Microsoft. Certes, le logiciel proposé en libre accès est une version bêta, et donc perfectible. Microsoft compte d'ailleurs sur la coopération des développeurs et professionnels du secteur pour améliorer son produit d'ici la version finale prévue, elle, dans le courant du deuxième semestre 2006. Pourtant, au moment où la firme de Redmond semble mettre l'accent, avec une certaine insistance, sur les atouts d'IE 7 en matière de sécurité, la mise à jour de ces premières faiblesses fait désordre.

Sur son blog, Tom Ferris, un spécialiste de la sécurité, révèle déjà l'existence d'une faille qui pourrait être exploitée dans le cas d'une attaque par déni de service. D'autres testeurs ont réalisé que la version bêta de IE 7 plantait carrément leurs systèmes… ! Bref, les sites spécialisés, forums de discussion et autres blogs bruissent de propos pour le moins variés sur ce nouveau navigateur. IE 7 dispose, entre autres nouveautés, de systèmes de filtres antiphishing et antispyware. Fort bien. Dans le cas du phishing, le système contrôle de lui-même la fiabilité d'un site visité en allant consulter des « listes noires » d'adresses Web et prévient l'utilisateur le cas échéant. Pourtant, on peut s'interroger sur l'efficacité d'un tel dispositif.

Si le Clusif (Club de la sécurité des systèmes d'information français) admet que Microsoft a fait de gros progrès en matière de sécurité au cours des deux dernières années, leurs produits restent globalement insuffisants et vulnérables face aux menaces existantes. Il faut dire que l'imbrication du navigateur à Windows constitue une fragilité supplémentaire par rapport à la concurrence et que la domination de Microsoft sur les PC est telle qu'elle fait de ses produits des cibles privilégiées pour les pirates.

Pour le Clusif, Microsoft aurait donc tout intérêt à associer ses logiciels à d'autres outils créés par des entreprises spécialisées dans la sécurité. Or apparemment, ça n'en prend pas le chemin. Car dans le cas présent, IE 7 semble incompatible avec les solutions d'un acteur aussi connu que McAfee… Par ailleurs, fait remarquer le Clusif, une surveillance stricte des menaces supposerait d'une part, l'existence d'équipes dédiées capables de dénicher, évaluer et neutraliser les quelque 1.000 à 2.000 programmes malveillants qui surgissent tous les mois; et d'autre part, une mise à jour quotidienne du navigateur. Ce qui semble, a priori, exclu dans le cas d'un navigateur généraliste comme IE.

Décevant dans le domaine de la sécurité, Microsoft n'impressionne pas non plus dans le domaine des fonctionnalités. IE 7 propose certes la navigation par onglet, la gestion des flux RSS, ou le nettoyage de l'historique des sites visités en un seul clic, mais ces fonctionnalités sont déjà largement répandues chez les concurrents (Firefox, Opera ou Safari). Bref, rien de bien nouveau, donc. Mais près de cinq ans après la sortie d'Internet Explorer 6, Microsoft se devait de réagir à la montée en puissance de ses concurrents. Reste à savoir si cette mise à niveau sera suffisante pour enrayer l'érosion du navigateur qui a sorti Netscape du marché. En Europe, Firefox dispose en effet, selon Xiti, de 20% de parts de marché avec des pointes à 30% comme en Finlande ou en Allemagne (18% en France). Pour sa part, Mediamétrie/eStat évalue l'audience d'IE à 80,9% contre 82,3% en septembre dernier... et 95% avant l'irruption de Firefox.