29.7.06

Vendredi 28 juillet. Hommage à la rivière la Beaume. Cor'Alpes, Orchestre de contrebasses


René Isaac-Tourre, correspondant local du Dauphiné Libéré.

La cour de la mairie a été le point de rendez-vous de nombreuses personnalités, conseillers généraux, maires, conseillers municipaux, bénévoles, amis du festival et des plus hautes autorités du Conseil général, en hommage à la rivière la Beaume.
Cette rivière préoccupe le festival. Elle est notamment l'un des éléments essentiels du succès de cette manifestation qui n'aurait pas le même cachet sans cette eau limpide et ses gorges majestueuses.
Un patrimoine écologique exceptionnel qu'il faut protéger à tout prix.
Dans cette optique, le concert de vendredi était dédié à la rivière et pour compléter son action, LabeauMe en Musiques a présenté l'exposition "éloge sur l'eau ou le partage de l'eau" par Alain Gualina, photographe. Au bureau du festival, le syndicat Ardèche Claire présentait "les rivières du bassin versant de l'Ardèche".
La partie officielle dans la cour de la mairie a été marquée par les interventions du président du festival, de son directeur, suivies des allocutions du maire, du président du Conseil général et les conclusions de Jean-Yves Latournerie, préfet.
Tous ensuite se sont rendus à "la Turlure" pour assister au concert sur l'eau, avec en ouverture, la prestation des cors des Alpes qui avaient déjà fait des aubades en différents lieux du village et la cour de la mairie, suivie de la prestation de grande qualité de l'ensemble de contrebasses. Le concert se terminait au milieu de l'embrasement des gorges signé Alain Chalvet. René Isaac-Tourre (DL)


Cor'Alpes et Dora Küpferminc.



Les petits cadeaux entretiennent l'amitié... En l'occurence Philippe Piroud remet un e eau de toilette créée par Melvita spécialement pour le 10ème anniversaire du Festival.

La soirée de ce vendredi 28 juillet est soutenue par le Conseil général de l'Ardèche, sous les regards de Barbara Hendricks (photo prise la veille après le récital)...

...en présence de M. Jean-Yves Latournerie, Préfet de l'Ardèche et Pascal Terrasse, Président du Conseil général.

Derniers réglages,...

...et on démonte le ponton (maillot de bain obligatoire et séchage énéregique après la plongée sous la scène pour ranger le matériel d'installation).

Tout est prêt.

Passons à l'éclairage...

Alain Chalvet, maître artificier s'active et...

...prépare le feu d'artifice qui clôturera la soirée et l'orchestre de contrebasses par la même occasion !!!

Un lecteur de CD permet de passer quelques notes enregistrées par le quatuor Debussy pour le dixième anniversaire lors du concert d'ouverture. Les premiers spectateurs s'installent.

La plage de la Turlure se remplit, il n'est encore que 20h34.

Cor'Alpes ouvre la soirée. Nous ne sommes pas dans les Alpes mais c'est un clin d'Oeil à la Région dont dépend l'Ardèche et qui finance le festival.

Cor'Alpes sur la Beaume, nouvelle station savoyarde à la mode ?

Si la Beaume est le lieu idéal pour la baignade, le canoë ou la pêche, il n'en reste pas moins vrai que c'est un milieu aquatique fragile qui a tendance à se dégrader... Justement le canoë, la pêche ou la roche étaient et sont toujours de grandes passions de Philippe Piroud. D'où son inquiétude...

"Le problème est suffisamment important pour nous pour que nous fassions quelque chose. Mettre le doigt sur cette problématique c'est une manifestation de prise de conscience citoyenne pour amener les gens qui viennent au concert à y réfléchir.

C'est une démarche positive pour un élément, l'eau, qui donne un supplément d'âme sonore et visuel aux musiques et aux chants du festival".

L'orchestre de contrebasses aura les faveurs du public et reviendra plusieurs fois sous les rappels insistants.



Ambiance











Fin d'une très belle soirée !

L’Orchestre de Contrebasses réunit 6 virtuoses, Xavier Lugué, Christian Gentet, Olivier Moret, Etienne Roumanet, Grégoire Dubruel et Jean-Philippe Viret, compositeurs et interprètes.
L’Orchestre de Contrebasses réunit 6 virtuoses, Xavier Lugué, Christian Gentet, Olivier Moret, Etienne Roumanet, Grégoire Dubruel et Jean-Philippe Viret, compositeurs et interprètes.

Christian Gentet, premier Prix de contrebasse et de composition. Partenaire de François Couturier à partir de 1978, il accompagne par la suite de nombreux jazzmen de passage à Paris. Professeur à l'école de Jazz le CIM puis Professeur au Conservatoire de Paris 14ème , il crée en 1981 L'Orchestre de Contrebasses avec lequel il enregistre 6 albums.

Jean-Philippe Viret, premier prix de contrebasse, accompagne tous les grands du Jazz et pendant de nombreuses années Stéphane Grapelli. Il est aussi leader de son propre trio avec lequel il vient d’enregistrer son troisième CD.

Olivier Moret, premier prix de contrebasse, soliste au sein des formations classiques et contemporaines, mais aussi dans les spectacles de Jérôme Savary, accompagne également de nombreux chanteurs tel que William Sheller.

Etienne Roumanet
, premier prix de contrebasse, soliste au sein des formations classiques et contemporaines, accompagne également de nombreux chanteurs tel que Arthur H.

Xavier Lugué, premier prix de contrebasse, fait partie de nombreux groupes bretons, et accompagne également de nombreux chanteurs.

Grégoire Dubruel, premier prix de contrebasse, soliste au sein des formations classiques et contemporaines, accompagne également le tour de chant de Agnès Jaoui.

“L’Orchestre de Contrebasses” représente aujourd’hui une démarche de création musicale des plus originale et porteuse d’un nouveau style dans la musique actuelle.
Cette musique vivante trouve une résonance internationale, grâce à un concert orchestré de lumières et de sonorités surprenantes.

28.7.06

Les 2 prochains concerts du 3 et 4 août


Le barbier de Seville façon Diva Opera. Direction et piano Brian Evan.


Jérome et Pierre Hantaï, viole de gambe et clavecin.

27.7.06

Modification de dernière minute du programme du Vendredi 28 juillet. D'harpissimo à Contrebassimo ;) Vous ne perdrez pas au change

Le concert du 28 juillet a été modifié. Labeaume en Musiques. n'accueillera pas Harpissimo qui a annulé il y a quelques jours sa venue, mais L'orchestre de contrebasses et ponctuant l'avant et l'après concert l'ensemble Cor'Alpes (trois musiciens qui jouent du cor des Alpes...). Un feu d'artifices musical en perspective.



Nous avons reçu des informations supplémentaires sur les musiciens de L'orchestre de contrebasses qui sera à Labeaume sur la rivière le 28 juillet. Comme vous pourrez le voir, ces "messieurs" sont de haut niveau.





Photo Bengt Wanselius


L’Orchestre de Contrebasses réunit 6 virtuoses, Xavier Lugué, Christian Gentet, Olivier Moret, Etienne Roumanet, Grégoire Dubruel et Jean-Philippe Viret, compositeurs et interprètes.

“L’Orchestre de Contrebasses” représente aujourd’hui une démarche de création musicale des plus originale et porteuse d’un nouveau style dans la musique actuelle.
Cette musique vivante trouve une résonance internationale, grâce à un concert orchestré de lumières et de sonorités surprenantes.


Ces musiciens accompagnent du geste, la note : ils composent un répertoire nouveau où la musique sort des sentiers battus, où la contrebasse poussée dans ses extrêmes limites devient sensuelle, charmeuse et magique, où l’on se surprend à rêver tout au long d’un voyage musical et spontané.
"Les notes deviennent folles
Les cordes excitantes,
Les coups d’archets dangereux
Les phrases intéressantes
Les regards curieux…
La musique s’aventure dans l’air du temps
A bord les yeux brillent."


Discographie
1982 : Danses occidentales
1990 : Les cargos
1993 : Bass, bass, bass, bass, bass & bass
1995 : Jeux dangereux
1999 : Transes formations
2002 : Musiques de L'Homme

Site officiel

Barbara Hendricks chante sur la rivière au Festival Labeaume en Musiques


Installation du piano à la Turlure. (Photo Labeaume en Musiques)

Pour la première fois de sa vie, certainement, la plage de la Turlure accueillait 2 000 personnes ce dimanche 23 juillet 2006.

Entendre l'Ave Maria de Schubert chanté par Barbara Hendricks sous la douce nuit étoilée d'Ardèche avait quelque chose d'irréel.
C'était dimanche dans le cadre du dixième anniversaire du festival "LabeauMe en Musiques".

Le concert se terminait. Un dernier air, un Negro Spiritual dédié à la paix au Proche-Orient, et les 2 000 spectateurs de la plage de la Turlure applaudissaient debout, longuement, celle qui venait de leur offrir le cadeau rare d'une voix divine.

Le rêve formulé il y a dix ans venait de se réaliser. Beethove et les poèmes de Goethe, Gabriel fauré, Gustav Malher, les subtiles mélodies de Françis Poulenc sur les textes de Louise de Vilmorin, Arnold Schöenberg, des extraits de Marie Galante de Jacques Deval mis en musique par Kurt Weill... tout le programme était composé comme un dialogue entre poètes et compositeurs.

Des coups de coeur ? Difficile de faire un choix devant tant de beauté. Risquons nous cependant à dire notre émotion pour "Les filles de Bordeaux" de Kurt Weill servies par la voie chaude de Barbara Hendricks finement accompagnée par le pianiste Lowe Derwinger.

"Sentir l'amour devant tous ceux qui passent, le voir passer" disait le poème de Sully Prudhomme mis en musique par Gabriel Fauré que Barbara Hendricks chantait en première partie.

C'est sans doute un peu de cela que chacun emportait en partant de ce concert.

Jean Férole (Dauphiné Libéré du 25 juillet 2006)



Si pour les festivaliers la soirée se termine, pour Jeannot elle ne fait que commencer. Elle se prolongera jusqu'à 4 heures du matin et pas question de penser aux douleurs de l'épaule droite. La scène est montée sur la rivière La Beaume. Exceptionnellement elle y restera jusqu'au prochain spectacle Vendredi pour l'orchestre de contrebasses. Mais il faut ranger les sièges, démonter les stands et tous les éclairages.

EXCLUSIF : Rencontre avec Barbara Hendricks à la Villa Saint-Patrice ( St Alban-Auriolles) le samedi 22 juillet 2006.


Alors comment s'organise-t-on pour l'interview ?

Une partie des medias locaux à la Villa Saint-Patrice.

Question : vos derniers récitals ont eu lieu au Japon, en Espagne, en Russie ou en Suède. Pourquoi avez-vous choisi Labeaume en Ardèche ?

Barbara Hendricks : Je ne connaissais pas l’Ardèche, mais j’aime travailler avec des personnes passionnées. Mon agent m’a parlé de la passion qui anime les organisateurs du Festival Labeaume en Musiques. Je n’ai pas hésité à accepter. Le plus important c’est l’enthousiasme des gens et la rencontre avec un public qui a envie de m'entendre. J’ai chanté dernièrement à Arles… L’Ardèche est un bel endroit.
En fait, j’ai chanté un peu partout en France. Quand je chante à Orange par une belle nuit étoilée avec un peu de mistral, c’est magique ! On ne peut retrouver ces sensations dans une salle d’opéra.



Philippe et Isabelle au petit soin pour Barbara Hendricks et les journalistes.

Question : Vous revenez du Liban. Pensez-vous que la musique puisse changer les choses ?

Barbara Hendricks : J’étais à Byblos une quinzaine de jours avant les évènements actuels. L’art ne peut pas arrêter les bombes. "Aller là où les gens souffrent et me mettre à chanter, non. mais la souffrance m'aide à réaliser que je fais partie de cette humanité. Indirectement, c'est une énorme force..."
Les libanais sont des hommes enthousiastes et fiers. Après l’assassinat de leur premier ministre, ils étaient sur le chemin d’un espoir, d’une démocratie. Malheureusement les évènements d’aujourd’hui ont arrêté tout cela et maintenant je suis triste et je trouve la situation insupportable. Même si je ne suis pas « pacifiste » je trouve qu’il vaut mieux se parler avant de frapper, pour sauver des vies innocentes.

Question : Vous êtes ambassadrice au Haut Commissariat pour les Réfugiés des Nations-Unies (UNHCR), et depuis 1998 vous avez créé la Fondation Barbara Hendricks ‘Pour la Paix et la Réconciliation’. Après près de 20 ans de dévouement à la cause des réfugiés et d'inlassable soutien à l'action de l'UNHCR, vous avez été nommée ambassadrice honoraire à vie de l'organisation. Pouvez-vous nous parler de cet engagement qui vous anime ?

Barbara Hendricks : Le UNHCR a vu les fonds alloués par les gouvernements progressivement diminuer. Ils ont alors eu l’idée de choisir des ambassadeurs pour recueillir des fonds, et ils ont fait appel à moi. J’ai visité quelques camps de réfugiés avant de m’engager et vous savez, à la différence des diplomates professionnels, en tant qu’ambassadrice du HCR, il m’est beaucoup plus facile de plaider la cause des réfugiés.

Avec la fondation ‘Pour la Paix et la Réconciliation’ nous attribuons un prix pour mettre sous les projecteurs ceux que nous voulons protéger, comme les militants des droits de l'homme dans certains pays. Le dernier en date a été attribué à un avocat colombien(1).

Nous souhaitons aussi intervenir dans l’éducation secondaire des jeunes réfugiés qui, sinon, pourraient verser dans la criminalité ou devenir des mercenaires.

Mais ma principale passion reste néammoins l’Art. Je me suis attaché, pendant mes études à la composition, mais je n’étais pas très douée, je me suis lors dirigée vers le chant et là ça été toute autre chose…


Jean Férole écoute la réponse de Barbara Hendricks sur le probléme du Liban.

Nous avons besoin de la Nature et de l’Art pour nourrir nos âmes. Pour nous qui avons le privilège d’avoir accès à l’Art, cela nous rapproche des autres. Il y a dans l’Art quelque chose qui nous réuni et nous rappelle une unité. C’est peut-être ce que les hommes cherchent dans une religion ?

Question : Barbara Hendricks comment vivez-vous d’être une cantatrice mondialement reconnue ?

Barbara Hendricks : Vous savez, à la maison (à Clarens – Suisse), je suis une femme comme les autres. Je fais le ménage ! Je vais d’ailleurs repasser le costume de mon mari pour la soirée de demain (sourires). Quand je sort je mets une casquette ou un chapeau et personne ne me remarque. En fait à la sortie d'un concert tout le monde me reconnait, mais dans la rue, là personne ne s'attend à me voir. Et comme je marche vite, je suis déjà loin si on m'a reconnu !

C’est en fait assez formidable d’avoir une vie ordinaire. Il y a quelques temps je suis allé dans un grand magasin parisien faire des achats. Personne ne s’est retourné. Je suis passé à 4 caisses avec ma carte bancaire, cela n’a fait réagir personne ! C’est ça qui me sauve (rires francs…) !

Puis après avoir parlé de sa vie de famille (on parle 3 langues à table : le suédois, l’anglais et le français) Barbara Hendricks nous présente le label qu’elle vient de créer sur internet.

Barbara Hendricks : Vous savez, après un enregistrement, le matériau ne nous appartient plus, c’est comme si vous laissiez votre bébé après l‘accouchement à quelqu’un d’autre ! Avec un distributeur indépendant j’ai créé mon propre label de disques et le premier CD de chansons espagnoles sortira en octobre.

Grâce à internet je pourrais suivre mon travail. Cet outil facilite la distribution indépendante. Ce dont j’ai envie n’est pas forcément du goût d’un distributeur. Il recherche naturellement ce qui se vendra. Avec mon propre label, si ça se vend tant mieux, mais ce n’est pas ma motivation principale. Je le fais pour que mon travail soit accessible, pas pour assurer ma retraite !


Le site du Label indépendant de Barbara Hendricks

Question : Pouvez-vous nous donner l’adresse du site où nous pourrons nous procurer vos prochaines réalisations ?

Barbara Hendricks : www.arteverum.com. Le site a été lancé en janvier 2006 au MIDEM.

Question : Pouvez-vous nous dire en quelques mots comment vous avez conçu le programme de demain soir ?

Barbara Hendricks : Il est construit autour de choix qui me touchent et que j'ai envie de faire partager au public de Labeaume en Musiques.
Un concert construit comme un dialogue entre poètes et compositeurs, entre Goethe et Beethoven, Leconte de lisle et Gabriel Fauré, Louise de Vilmorin et Françis Poulenc.

Question : Quels seront vos prochains récitals ?
Barbara Hendricks : Je vais chanter le 25 à Aix-les-Bains, puis ensuite à Verbier (Suisse) avant de terminer par la Hongrie le 6 août, et ensuite je prendrai des vacances.

Merci Barbara. Nous espérons que vous serez ravie du cadre de votre récital demain soir.

Barbara Hendricks :Je vais le découvrir tout à l'heure...

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Liens :
UNHCR en bref
Le site officiel de Barbara Hendricks
Le nouveau label de disques de Barbara Hendricks

Concernant la Villa St Patrice qui a reçu Barbara Hendricks, celle-ci date de la du fin XVIIIeme siècle. Elle a principalement appartenu à une congrégation religieuse "disciples de St Basile" qui était également jumelée avec une congrégation Canadienne. Ils avaient acheté la maison pour en faire une lieu de rencontre entre les Canadiens et les Français d'où le nom de Villa, et St Patrice était le prénom du premier Basilien français parti au Canada.
Guillemette Tourre. Villa St Patrice - 07120 St Alban-Auriolles

Voir aussi l'interview filmée par la7.fr ici
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Dimanche 23 juillet 2006 pour les 10 ans de Labeaume en Musiques

Petite biographie :
Barbara Hendricks est née en 1948 à Stephens, dans l'Arkansas, aux Etats-Unis. Son père est pasteur et elle reçoit une éducation très stricte. Elle se forme d'abord aux chants méthodistes de la paroisse, avant de découvrir le jazz à l'école.

A l'âge de 20 ans, elle part étudier la musique à New York, où elle a été l'élève de la mezzo-soprano Jennie Tourel, contre l'avis de ses parents. Auparavant, elle avait obtenu, une licence de chimie et de mathématiques de l'université du Nebraska.

Barbara Hendricks fait sa première apparition publique en 1974, à l'Opéra de San Francisco. Elle commence alors une carrière internationale en jouant le rôle de Suzanne dans les Noces de Figaro et se produit dans les plus grands opéras comme La Scala ou l'Opéra de Paris. En 1977, elle part en tournée avec Karajan, puis en 1985 avec Bernstein.

Parallèlement, après près de vingt années de dévouement à la cause des réfugiés et d'infatigable soutien au Haut Commissariat pour les Réfugiés, elle a été nommée Ambassadrice Honorifique à Vie pour le HCR.

Fin 1991 et 1993, elle donne, en ex-Yougoslavie alors dévastée par la guerre, deux concerts de solidarité: l'un à Dubrovnik et l'autre à Sarajevo. En 1998, elle fonde la Fondation Barbara Hendricks "Pour la Paix et la Réconciliation", afin de personnaliser sa lutte pour la prévention des conflits dans le monde et de faciliter la réconciliation et encourager la paix. En 2001, à la demande du lauréat du Prix Nobel M. Kofi Annan, elle a chanté pour la cérémonie et le concert de gala du Prix Nobel de la Paix à Oslo, et en mai 2002 pour la cérémonie du Jour d'Indépendance du Timor Oriental.

Barbara Hendricks a reçu de nombreuses distinctions pour ses activités artistiques, ainsi que pour ses actions humanitaires : Docteur en musique de l'Université Wesleyan du Nebraska (1988), Docteur Honoris Causa de l'Université de Louvain en Belgique (1990), Membre Honoraire de l'Institut de Droit humanitaire de San Remo en Italie (1990), Docteur en Droit de l'Université de Dundee en Ecosse (1992). Docteur Honoris Causa de l'Université de Grenoble en France (1996). En 1986, la Croix de Commandeur des Arts et des Lettres lui est décernée par le Gouvernement Français. En 1992, Barbara Hendricks est élevée au rang de Chevalier de la Légion d'Honneur par le Président François Mitterrand. Depuis 1990, elle est membre de l'Académie Suédoise de Musique. Barbara Hendricks a reçu un "honorary degree" de la "Juilliard School of Music" en mai 2000. La même année, elle reçoit le Prix 2000 de la Fondation pour les Arts du Prince des Asturies pour sa défense des droits de l'homme et sa contribution artistique à l'héritage culturel de l'humanité. En 2001 elle a reçu le prix du Lions Club International pour encourager son travail pour la paix au sein de sa fondation. En 2004, l'Université de Gerona lui a décerné le Prix International Xifra Heras, pour sa défense des valeurs d'humanité, d'honnêteté et d'humilité.

(1) Le lauréat 2003 du Prix Martin Ennals pour les Défenseurs des Droits de l'Homme (MEA) est Me. AlirioUribe Muñoz, président du Colectivo José Alvear Restrepo(Colombie). La cérémonie de remise du prix a eu lieu le 31 mars 2003 à 13h00 à Genève, dans les studios de la Télévision Suisse Romande, avec la participation de Barbara Hendricks et de M. Sergio Vieira de Mello, ancien Haut Commissaire aux Droits de l'Homme des Nations Unies, tué récemment dans un attentat à Bagdad, qui remit le prix à Me. Uribe Muñoz.

Ce prix représente un message clair de reconnaissance et d'espoir pour tous les défenseurs des droits de l'homme en Colombie, qui comme AlirioUribe, risquent leur vie tous les jours pour dénoncer les graves violations des droits de l'Homme et du droit international humanitaire ainsi que pour lutter contre l'impunité qui prévaut dans ce pays. Le travail de ces défenseurs des droits humains est indispensable, compte tenu des violations massives des droits de l'Homme qui sont perpétrées en Colombie: en 2001, on a dénombré 3.366 assassinats politiques, 775 disparitions forcées et plus de 300.000 déplacements forcés. En 2003, la situation continuait à se détériorer.


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Voir également cette autre conférence de presse.

26.7.06

Répétition au théâtre de verdure


Répétition pour la soirée d'ouverture entre un duo (Dana Ciorcalie et Jean-Marc Phillips-Varjabédian) et Philippe Bourlois, habitué régulier du Festival,au bandonéon (le lendemain il interprètera Mozart à l'accordéon).

Jean-Marc Philipps-Varjabédian (Trio Wanderer). Il a fait partie du septet Richard Galliano Septet sur le CD Piazzolla forever, c'est peut-être pour cela que nous avons eu droit à trois magnifiques tangos de Piazzolla.

Dana Ciorcalie au piano dans ce trio.

Philippe Bourlois à la fin de la répétition au théâtre de verdure.


Prenez le quatuor Debussy...

et les 5 instrumentistes du Concert impromptu...

Réunissez le tout pour une soirée de 10ème anniversaire !


Un CD sera enregistré dans le cadre de la soirée d'ouverture. Pose des micros.

Simon Piroud, le régisseur, immobilise l'instant... technique !

Là il règle l'éclairage du chemin qui mène au théâtre de verdure...

et là, il range la scène. Bref, il est partout !

à suivre...