19.8.05

Le quintette Kuijken à Labeaume jeudi 18 août 2005

Les traditions de familles d’artistes ne se sont pas éteintes avec la dynastie Bach...



Après Gustav Leonhardt la semaine dernière, une nouvelle soirée baroque avec le quartet Kuijken renforcé ce soir par Ryo Terakado (alto).
Pour conclure ces six semaines, où chaque jeudi-vendredi, Labeaume devient une salle de concert à ciel ouvert, les cordes sont à l'honneur.

Le festival accueille le Quintette Kuijken pour une soirée entièrement dédiée à Mozart.

On les connaît comme d'inséparables baroqueux, mais ils ont commencé par jouer le grand répertoire et même la musique contemporaine. Leur très forte attirance pour la musique ancienne leur a fait travailler sur les anciens modes de jeu. Il y a quarante ans, ils créaient l'Ensemble Alarius de Bruxelles, puis le Collegium Aureum en compagnie de Gustav Leonhardt et il y a vingt ans le Quatuor Kuijken...

Un quintette dans la lignée des grandes familles d'artistes, qu'elles soient considérées du point de vue des liens de sang comme des filiations artistiques... Talents familiaux et extrafamiliaux réunis pour notre plus grand bonheur à l'église de Labeaume !


J'espère que vous avez deviné la main de Dominique...


Au programme ce soir 3 des 5 quintets à cordes de Mozart.


L'église est pleine, beaucoup de belges dans l'assistance mais aussi des vacanciers en résidence secondaire dans la région.





Le Quatuor à cordes Kuijken fut fondé en 1986 et se compose de Sigiswald Kuijken et François Fernandez (violons), Marleen Thiers (alto) et Wieland Kuijken (violoncelle). L’ensemble se consacre aux quatuors de Haydn et de Mozart. Ses membres sont depuis longtemps des spécialistes reconnus dans le domaine de l’interprétation et des techniques instrumentales de la musique ancienne auquel ils ont contribué de façon considérable. Chacun d’eux se produit également en soliste ou avec d’autres ensembles.

Sigiswald Kuijken, violon
François Fernandez, violon
Marleen Thiers, alto
Wieland Kuijken, violoncelle

Depuis sa fondation en 1986, le Quatuor à cordes Kuijken se produit dans de nombreux pays d’Europe, mais aussi en Australie, aux Etats-Unis et au Japon.



Sigiswald Kuijken (né en 1944) qui a fondé le Kuijken-Stijkkwartet en 1986...

Sigiswald Kuijken obtient son diplôme final de violon en 1964 au Conservatoire de Bruxelles. Il est membre jusqu’en 1972 de l’ensemble bruxellois Alarius. A la fin des années soixante, il travaille régulièrement entres autres avec Gustav Leonhardt, Frans Brüggen, Anner Bylsma et René Jacobs, mais aussi et surtout avec ses frères Wieland et Barthold Kuijken ainsi qu’avec Robert Kohnen. Il introduisit en 1969 une technique de jeu du violon baroque historiquement plus authentique (l’instrument est librement appuyé sur le cou). Il enseigne au Koninklijk Conservatorium de La Haye de 1971 à 1996, et depuis 1993 au Conservatoire Royal de Bruxelles. Sigiswald Kuijken a fondé en 1972 La Petite Bande, un orchestre baroque, et en 1986 le Kuijken-Strijkkwartet. Ses activités de violoniste, de chef d’orchestre et de pédagogue l’ont mené dans de nombreux pays d’Europe, en Australie, en Asie et en Amérique du Sud.



... et François Fernandez (né à Rouen en 1960).
De formation musicale classique, François Fernandez commence dès douze ans l’étude du violon baroque. Il se perfectionne auprès de Sigiswald Kuijken au Conservatoire Royal de La Haye où il obtient en 1978 son diplôme final. Il est durant six ans le ‘concertmeister’ de La Petite Bande et fut également membre le l’Orchestre du Dix-Huitième Siècle. Il a effectué de nombreux enregistrements de musique de chambre, principalement avec le Ricercar Consort et le Kuijken-Strijkkwartet.


Ryo Terakado (né en 1961 à Santa Cruz, Bolivie). On aperçoit - difficilement - Marleen Thiers (née en 1945), épouse de Sigiswald Kuijken.
Elle a étudié le violon auprès d’Arthur Grumiaux et de Maurice Raskin au Conservatoire de Bruxelles. Tout comme son époux, Sigiswald Kuijken, elle fut très tôt attirée par l’interprétation historique sur instrument d’époque.
Marleen Thiers est premier alto à La Petite Bande.



Wieland Kuijken obtient en 1959 son Diplôme Supérieur de violoncelle au Conservatoire Royal de Bruxelles. Durant ses études, il s’intéresse en autodidacte à la viole de gambe et plus généralement aux techniques d’interprétation des dix-sept et dix-huitième siècles.
En tant que gambiste il est membre de l’ensemble bruxellois Alarius de 1959 à 1972.



Le quatuor fait régulièrement appel à Ryo Terakado qui se produit alors en tant que premier alto pour les quintettes à cordes de Mozart. Ces oeuvres ont été interprétées dans de nombreux pays d’Europe, mais aussi en Chine (1999) et ont toutes les six été enregistrées par Denon.


Ryo Terakado est actuellement le "concertmeister" et premier alto du Kuijken-Strijkkwartet. Il a contribué de façon décisive à l'introduction de la musique baroque au Japon. Il dirige le Tokyo Baroque Ensemble.



Dans des formations de chambre ou comme soliste, François Fernandez se produit partout en Europe, mais aussi en Australie, aux Etats-Unis et au Japon.
Depuis 1998, François Fernandez enseigne le violon baroque au Conservatoire National Supérieur de Paris.



Dès la fin des années soixante, Wieland Kuijken travaille régulièrement avec d’autres spécialistes de la musique baroque (entre autres Gustav Leonhardt, Frans Brüggen, Alfred Deller), et principalement avec ses deux frères, Barthold et Sigiswald Kuijken ainsi qu’avec le claveciniste Robert Kohnen. Wieland Kuijken est un pédagogue très demandé : il enseigne au Conservatoire Royal de La Haye depuis les années septante et a donné de très nombreux ‘master classes’ à Innsbruck, aux Etats-Unis et au Japon.
Au violoncelle, ses interprétations des Suites de Bach sont réputées.
Il est par ailleurs sollicité comme chef d’orchestre pour différents projets, en Europe et ailleurs.


Programme officiel de la soirée en cliquant sur le titre

La Petite Bande et Sigiswald Kuijken

Avec un nom et un effectif d'ensemble inspirés de l'orchestre de Lully à la cour de Louis XIV, Sigiswald Kuijken a créé la Petite Bande en 1972.

C'était à la demande de la maison de disques allemande Harmonia Mundi, afin d'enregistrer le Bourgeois Gentilhomme de Lully sous la direction de Gustav Leonhardt.

L'objectif était de faire revivre cette musique, en utilisant des instruments d'époque et en empruntant des techniques et un style de jeu authentiques, pour parvenir à une image sonore et à une interprétation fidèle à l'original, sans pour autant tomber dans un académisme inutile. Le succès de l'enregistrement fut tel que l'orchestre a choisi de s'établir de façon permanente. Son répertoire s'est élargi au style baroque italien et allemand, et à la période classique (Mozart, Haydn).

Gustav Leonhardt et Sigiswald Kuijken se partagent la direction de la Petite Bande depuis sa formation. Ce dernier en est le chef permanent. La très importante discographie de la formation, comprend des oratorios et des opéras, des périodes baroque et classique, ainsi que de la musique instrumentale. Y figurent notamment des opéras de Rameau, Haendel et Gluck, des cantates, la Messe en si, le Magnificat, l'Oratorio de Noël etles Passions de Bach,les Concertos brandebourgeois,les suites pour orchestre et les concertos pour violon du même compositeur, la Création, les Saisonsainsi que plus de vingt symphonies de Joseph Haydn, le Requiem, David de Penitente, les concertos pour violon ainsi que la Sinfonia concertante de Mozart.

L'enregistrement "live" de Cosi fan tutte, paru en 1993, a reçu des critiques très élogieuses. En 1996, celui de Don Giovanni, et en 1999, celui des Noces de Figaro ont connu le même succès. L'Orchestre baroque entame actuellement un vaste projet : l'enregistrement d'un cycle liturgique complet de Cantates de Bach (le dernier enregistrement étant prévu en 2010 !).

La Petite Bande s'est produite dans un grand nombre de festivals et sur les grandes scènes internationales, en Europe, au Japon, en Chine, en Australie, en Amérique du Sud. Depuis 1997, la Petite Bande est en résidence de la Ville de Louvain en Belgique.

Après Gustav Leonhardt, jeudi 11 août 2005, le quintette Kuijken auquel appartient Sigiswald Kuijken jouera jeudi 18 août dans l'église de Labeaume.

Le Quatuor à cordes Kuijken fut fondé en 1986 et se compose de Sigiswald Kuijken et François Fernandez (violons), Marleen Thiers (alto) et Wieland Kuijken (violoncelle). L’ensemble se consacre aux quatuors de Haydn et de Mozart. Ses membres sont depuis longtemps des spécialistes reconnus dans le domaine de l’interprétation et des techniques instrumentales de la musique ancienne auquel ils ont contribué de façon considérable. Chacun d’eux se produit également en soliste ou avec d’autres ensembles.
Depuis sa fondation en 1986, le Quatuor à cordes Kuijken se produit dans de nombreux pays d’Europe, mais aussi en Australie, aux Etats-Unis et au Japon.

Un clic sur le titre pour retrouver la petite bande

Distribution

Sigiswald Kuijken, violon I
François Fernandez, violon II
Ryo Terakado, alto I
Marleen Thiers, alto II
Wieland Kuijken, violoncelle

18.8.05

Le Festival de la Chaise-Dieu, 18 - 29 août

Ce soir Ouverture :
Israël en Egypte de Georg Friedrich HAENDEL

Le concert d'ouverture du 39è festival de la Chaise-Dieu, Israël en Egypte de Haendel, interprété par l'Ensemble Il Fondamento et le Choeur de chambre de Namur, placés sous la direction de Paul Dombrecht sera retransmis en direct sur France Musiques ce jeudi 18 août à 21h.
Les spécialistes flamands de la musique ancienne interprètent le plus bel oratorio du génie Haendel, considéré comme son 2ème chef-d'oeuvre après le Messie.

Le concert sera également diffusé en direct en Belgique francophone, et en différé en Autriche, Belgique flamande, Danemark, Roumanie et Pologne dans le cadre du réseau UER.

La présentation et les commentaires seront assurés par Marc Dumont.

Par ailleurs, d’autres concerts du festival seront également diffusés sur France Musiques en différé :

- le concert du 19 août à 14h30, Haendel en Italie (Le Concert de l’Hostel Dieu, direction Franck-Emmanuel Comte) sera diffusé le 9 septembre à 10h.

- le concert du 19 août à 21h, le Requiem de Mozart et la Berliner Messe d’Arvo Part (RIAS-Kammerchor et Orchestre d’Auvergne, direction Arie Van Beek) sera diffusé le 31 août à 20h.

- le concert du 20 août à 21h, la Cantata et la Messe de Stravinsky et le Magnificat de Jean-Sébastien Bach (RIAS-Kammerchor et Orchestre d’Auvergne, direction Daniel Reuss) sera diffusé le 31 août à 21h30.

- enfin, le concert du 21 août à 21h, Histoire de la nativité, Histoire de la Résurrection et les 7 paroles du Christ en Croix de Schütz (Ensemble Akademia, direction Françoise Lasserre) sera diffusé le 21 septembre à 20h.

Bratsch à Labeaume par Jean Férole


Bratsch / Bruno Girad Photo J.F


Bratsch / Pierre Jacquet, Dan Gharibian Photo J.F


Bratsch / François Castiello Photo J.F

17.8.05


Seniors et Musique

68% des 50-64 ans (61% des 65+) perçoivent la musique comme un art essentiel, indique une étude de TNS-Sofres réalisée pour la Sacem.
La musique classique reste une musique appréciée par les plus de 50 ans (32% des 50-64 ans et 36% des 65 ans et plus), les plus instruits (29% des cadres, 31% des plus diplômés) ainsi que les plus aisés (36%).
Le jazz, selon la même logique, atteint ses plus hauts scores dans les foyers aisés (29%), diplômés (23%), ainsi que chez les 50-64 ans (21%). Cependant, 72% des 65+ préfèrent la chanson française.

16.8.05

Jeudi 4 août 2005


Photo J. Férole

Choeur Ave Sol de Riga
Au cours des siècles la Lettonie (Latvija) s'est imprégnée des influences étrangères, sans jamais rompre avec son folklore.
Aujourd'hui encore, alors que le pays s'ouvre sur l'Europe, la musique Lettone et ses acteurs semblent plus que jamais revendiquer leurs racines.

Petit pays mais "grande puissance" chorale, à l'image du choeur Ave Sol de Riga qui depuis les années 70 s'attache à faire connaître la musique lettone sacrée et profane.

15.8.05

Le Viognier du Festival


Christophe Reynouard à Rosières
Après un BTS en viticulture-oenologie, une licence en sciences de la vigne et un diplôme national d’oenologie, il complète sa formation en tant que maître de chais dans un domaine à Condrieu. Il reprend la propriété à la suite de son père et de son grand-père ainsi que leur savoir-faire.
Un vin bien élevé avec de faibles rendements, un souci de tradition et de culture très naturelle, et la réhabilitation du Chatus, cépage ardéchois vieux de plus 400 ans, c’est ce qui caractérise ce jeune viticulteur passionné.

"Christophe Reynouard a un tour de main qui séduit toujours ceux qui ne savaient pas encore que l’Ardèche est aussi une région où l’on sait faire du vrai vin." Conseils œnologiques de Thomas Bravo-Maza dans l'émission "Ca se bouffe pas, ça se mange !" de Jean-Pierre Coffe sur France Inter.

Un cépage qui avait disparu : le Chatus
Pour lui, le Chatus ne se rapproche d’aucun autre cru puisqu’il possède ses propres caractéristiques. Il offre une bonne structure tannique, des parfums de nèfle, de poivre blanc, de griotte, un éventail impressionnant et une très grande longueur en bouche. Sa puissance aromatique au nez bénéficie de parfums proches des parfums d’eau de vie de prune, supérieur à d’autres cépages tels que le merlot, la syrah, ou le pinot. Pour l’assouplir un élevage en fût d’un an s’impose avec toute la finesse et le savoir-faire du vigneron afin de lui conserver sa typicité.

La production reste cependant très confidentielle car le vignoble est très restreint. Il faut être patient car Christophe replante ce cépage typiquement ardéchois, cher à son coeur.
Eglise de Balbiac - 07260 Rosières - Tél. 04 75 39 54 84

14.8.05

La soirée Michel Portal vue par Jean Férole (photographies)

Les réunir, leur donner "carte blanche", leur proposer de mêler leurs univers, d'improviser sur des thèmes qui leurs sont chers ou encore de regarder du côté des œuvres de quelques compositeurs dont les affinités étaient aussi jazzistiques (Bernstein, Copland, Stravinsky...), telle était l'envie de Labeaume en musiques en réunissant ces musiciens hors pair.


Photo Jean Férole

Une soirée mi-impro, mi-écrite, durant laquelle le timbre très pur de la flûte de Cécile Daroux, se mêlait à l'expressivité hors norme de Michel Portal, aux qualités de son, d'improvisation et de rigueur rythmique du contrebassiste Sébastien Boisseau, soutenu par le jeu très ciselé, énergique, subtil, précis d'Eric Echampard et l'un des plus spectaculaires, complets et séduisants pianistes de la nouvelle génération : Baptiste Trotignon.

Un quintette... d'étoiles, réuni pour une soirée à la belle étoile...


Michel Portal Photo Jean Férole

Eric Echampard Photo Jean Férole


Baptiste Trotignon. Photo Jean Férole

Un clic sur le titre pour accéder à la soirée Bratsch

13.8.05

Soirée du 12 août. Bientôt.


Pompei Mysterium soirée du vendredi 12 août, compte-rendu lundi soir...