4.8.12

Jean-François ZYGEL, le voyage aurait pu s'arrêter à Montélimar…



Après avoir frôlé la catastrophe, Jean-François Zygel est arrivé à la Turlure en 4x4 et avec deux béquilles.


à suivre… 

 

Reflets 

 


Trois questions… à Jean-François ZYGEL
Pianiste, pédagogue et interprète, Jean-François ZYGEL était en concert à LabeauMe en Musiques.

Comment avez-vous construit votre concert du 3 août à Labeaume ?
"Vous connaissez sans doute le tour du monde en 80   jours de Jules Verne. Cela m'a donné l'idée d'un tour du monde musical en 80 minutes. J'ai fait appel à Joël GRARE, un véritable poète de la percussion, et à Didier MALHERBE, cofondateur du célèbre ensemble GONG [avec le guitariste de SOFT MACHINE] fusionnant rock, jazz, raga, pataphysique et rock psychédélique. Didier Malherbe joue en effet de manière aussi convaincante du saxophone, de la flute bansouri de l'Inde, de la flute chinoise, du duduk arménien ou du tarago hongrois. Le concert est donc une rencontre entre les trésors inestimables des musiques du monde et des techniques classiques."

Comment votre spectacle s'intègre dans le programme du festival LabeauMe en Musiques ?
"En dehors de l'incroyable beauté des sites où se déroule ce festival, LabeauMe en Musiques est connu pour juxtaposer les concerts de musiques du monde et ceux de musiques classiques. Mes concerts vont plus loin puisqu'ils fusionnent ces deux approches musicales.
Certains critiques et autres hommes politiques estiment légitime de hiérarchiser les civilisations. L'un d'entre eux a même dit "on ne peut mettre au même niveau Mozart et le tambourin africain."

Jean-François Zygel, Joël Grare, Didier Malherbe
Comment  réagissez-vous à ce type de propos ?
"J'ai commencé l'apprentissage de la musique à 7 ans. J'ai choisi le piano, "comme Mozart". Je suis un musicien classique, j'aime le classique et je mourrai musicien classique, mais je pense que la musique classique a besoin de la vitalité, de l'énergie, de la fraîcheur des musiques populaires et de s'en inspirer afin de ne pas être un art du passé."

propos recueillis par Daniel MAYET.
Dauphiné Libéré du 7 août 2012.


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