Don Giovanni sous les étoiles
La ponctualité, dit-on, étant la politesse des rois, c’est à 21 h 30 sonnantes que Philippe Piroud, le directeur artistique de « Labeaume en Musiques » donnait le coup d’envoi de la 11ème édition du festival.
Pour l’occasion, les ombrages du théâtre de verdure accueillaient l’un des opéras les plus célèbres du répertoire : Don Giovanni de Mozart. A la baguette, ou plutôt au clavier, Bryan Evans. Sur les planches, la troupe anglaise de Diva Opéra.
« Opéra de chambre » pouvait-on lire sur le programme à propos de cette compagnie. En fait, la mise en scène sobre, astucieuse et efficace de Wayne Morris, la direction millimétrique de Bryan Evans, les multiples talents d’acteurs et de chanteurs de la troupe, tout faisait rapidement oublier que le piano s’était substitué à l’orchestre et que la scène ardéchoise n’avait rien de la Scala.
Mozart était bien là, sa puissance musicale et dramatique, sa magie éternelle. Et si la troupe entière méritait l’ovation, qu’il nous soit possible de décerner une mention particulière pour Catriona Clark, convaincante Zerlina, pour David Stephenson, superbe Don Giovanni et pour Matthew Hargreaves, puissant Léporello.
Jean Férole.
Alors que le festival de Radio France Montpellier programme Don Giovanni, Diva Opera fait retomber le public en enfance, à Labeaume
Leporello raconte les récents événements à Don Giovanni, qui rit aux éclats. Une voix provenant d'une statue lui demande de laisser les morts en paix. Sur ordre de Don Giovanni, Leporello lit l'inscription à la base de la statue : « Dans ma tombe, j'attends ma vengeance ». Le valet tremble de peur, mais son maître le force à inviter la statue à dîner. La statue hoche la tête et répond « Oui ».
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