Philippe Piroud présente la soirée en rendant toujours hommage à "ses" bénévoles, et il a raison.
Ce soir 2 mentions particulières :
- Les 75 ans de Jeannot, on en reparlera.
- La cuvée du Festival, on en reparlera aussi.
L'Octet à vent Moraguès et consort introduit délicieusement la soirée. Nous allons les rejoindre tout à l'heure.
Le concert peut commencer...
Il débute en retard car la plage continue de se remplir.
Philippe Piroud doit-être content car c'est, avec Michel Portal, les 2 plus grosses soirées du Festival.
Plus de 1 250 billets seront vendus ce soir. Le pari est donc une nouvelle fois réussi. La soirée sera un succès.
Un seul regret : la sono réglée trop fort, malgré les essais qui ont duré une bonne partie de l'après-midi, gêne les habitués du Festival.
Depuis sa création en 1975, Bratsch puise son inspiration en Europe centrale et notamment du côté des musiques tziganes.
Le quintette, fortement imprégné par le free jazz et le jazz, s’est forgé au fil des années un style qu’il qualifie lui-même de « pré-traditionnel ».
Il y a désormais plus de 25 ans que ces cinq musiciens français travaillent ensemble :
Dan Gharibian à la guitare,
François Castiello à l'accordéon,
Nano Peylet à la clarinette,
Pierre Jacquet à la contrebasse,
Bruno Girard au violon.
Le groupe a repris le nom du violon alto populaire de Hongrie, le bratsch.
Au début, il y a la Russie et les musiques des tziganes d'Europe de l'Est. Petites salles, premiers succès… Bratsch comptera beaucoup dans la vogue croissante de ces musiques en France et un peu partout en Europe.
Au fil des années, ces cinq amis musiciens imprégnés d’Europe centrale, se sont mitonnés un folklore imaginaire de plus en plus personnel, à l’image de leur dernier album : La Vie, La Mort, Tout ça…
Bratsch en concert
Discographie
« Musique de partout » en 1977
« J’aime un voyou, maman » en 1978
« Live à la Potinière » en 1981
« Notes de voyage » en 1989
« Sans domicile fixe » en 1990
« Transports en commun » en 1992
« Correspondances » en 1994
« Ecoute ça chérie » en 1996
« Rien dans les poches » en 1998
« On a rendez-vous » en 1999
« La vie, la mort, tout ça... » en 2001
Encore quelques images de la soirée :
Bratsch a embrasé la Turlure
C'est fini. Il est plus de minuit.
Les musiciens excellaient, mais néammoins j'ai préféré la soirée URS KARPATZ au Rocher des curés il y a 2 ans.
Etes-vous de cet avis ?
La spontanéité de cet autre groupe avait déclenché l'adhésion de tous les publics et les avaient tenu en haleine du début à la fin de la soirée. Il est vrai que leur origine d'Europe centrale - de vrais tziganes - ne peut se comparer.
Et souvenez-vous le Cymbalum... Quel magnifique instrument.
Ce soir c'était plutôt jazzy, n'est-ce pas Django ?
Et vous, si nombreux à venir à Labeaume ce soir, que pensez vous de Bratsch (nomminé aux Victoires de la Musique) ?
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